L’économie circulaire : un pas vers une économie responsable

L’économie circulaire est un modèle qui émane d’un combat entre la volonté de préserver l’environnement et la priorisation du profit. L’économie circulaire accole les deux en offrant des gains économiques tout en protégeant l’environnement.

Pour comprendre l’économie circulaire dans sa globalité, il faut la discerner de l’économie d’aujourd’hui, qui est une économie linéaire. Un schéma simple qui se traduit par l’utilisation de matières, pour en fabriquer des produits qui seront consommés puis jetés. En économie linéaire, un déchet n’a aucune valeur. L’économie circulaire, elle, essaye de faire en sorte que ces déchets en question deviennent des ressources.

Selon les calculs du Global Footprint Network (GFN), l’humanité utilise 74 % de plus que ce que les écosystèmes de la planète peuvent régénérer, soit l’équivalent des ressources que produirait « 1,7 Terre » en une année.
Le 29 juillet 2021 , correspond au jour où l’humanité aura utilisé autant de ressources biologiques que ce que la Terre peut régénérer en une année , estime l’ONG.

L’unique solution qui saura répondre à ce problème est d’adopter le modèle de l’économie circulaire, en s’appuyant ainsi sur le recyclage et réutilisation davantage des matériaux les plus générateurs d’émissions ( l’acier, le plastique, l’aluminium et le ciment…)

Un nouveau plan a été adopté par la Commission Européenne avec de nouvelles perspectives et avec , comme principal objectif la neutralité carbone d’ici 2050. Ce plan, qui s’inscrit dans le cadre du Pacte vert ( Green Pact ) pour l’Europe lancé fin 2019, poursuit et renforce l’action de Bruxelles en faveur de l’économie circulaire.

Une migration élémentaire vers ce nouveau modèle économique

L’économie circulaire est un concept qui voit le jour au début du XXIème siècle, elle apparaît comme un modèle de mise en œuvre du développement durable. L’économie circulaire est à la base même du nouveau modèle de fonctionnement de nos économies pour le futur. Elle vise à augmenter l’efficacité d’utilisation des ressources et à diminuer la pollution ainsi que l’impact que nous infligeons à l’environnement.

Pour instaurer cette nouvelle démarche, il est élémentaire de reconcevoir complètement les produits, les services et les offres. Il faut que les produits puissent être réparables, démontés et recyclés, en vue d’allonger leur durée de vie.

Les promesses de cette économie sont de réduire les impacts environnementaux et de créer de la richesse économique via une production à moindre coût.
L’économie circulaire demeure une alternative idéale mais loin d’être utopique.

La complexité de cette dernière réside dans sa mise en place à grande échelle et pourtant des industriels de premier plan s’y sont mis, comme Renault ou Suez Environnement.
Dans une filiale de Renault, 350 000 véhicules en fin de vie sont démantelés chaque année et 95% d’entre eux trouvent une seconde vie.

La société Michelin s’inscrit aussi dans une démarche d’économie circulaire afin de développer une mobilité durable pour répondre au défi du changement climatique. L’économie circulaire est au cœur de leur stratégie, ils réutilisent de la matière, recyclent tous les pneumatiques en fin de vie et intègrent des matériaux renouvelables dans leur production.
Le but est d’économiser du carburant et limiter l’émission de CO2 dans l’atmosphère.

L’écologie industrielle et économie circulaire

L’essence de l’écologie industrielle c’est « polluer zéro », en gagnant plus d’argent tout en générant de la croissance. Le principe est d’utiliser nos déchets industriels comme des gisements de matières premières et de les considérer comme des opportunités.
L’objectif est de révolutionner les chaînes industrielles et rendre les déchets d’une usine, les achats d’une autre. C’est là toute la base de l’économie circulaire.

Aujourd’hui, les industriels doivent revoir tout leurs comportements d’achat en se tournant vers des produits recyclés plutôt que des produits neufs. Ou encore en injectant dans des circuits de recyclage et de réemploi des pièces étant destinées à être jetées.

L’intérêt de cette économie est de joindre développement économique et développement durable. Pour s’intégrer dans cette démarche, les industriels se doivent de créer des process afin que leurs déchets puissent être réutilisés et/ou recyclés.

EcoSpare un acteur majeur dans l’économie circulaire

D’après l’ADEME : « L’allongement de la durée d’usage par le consommateur conduit au recours à la réparation, à la vente d’occasion ou au don, ou à l’achat d’occasion dans le cadre du réemploi ou de la réutilisation.» Aujourd’hui c’est dans des cas exceptionnels que nous utilisons des déchets industriels en ressources, et chez EcoSpare nous voulons que cette exception devienne une règle dans l’économie moderne.

C’est ce mécanisme que nous essayons d’appliquer dans le monde industriel. C’est déjà une réalité sur notre Marketplace « Spare-Place.com ». Elle permet aux industriels d’acheter et vendre leurs pièces de rechange électriques, de contrôle-commande et d’automatismes, facilement, simplement et rapidement.
Le but est de limiter le gaspillage des composants immobilisés, peu importe leur phase de vie : en cours, en fin de commercialisation, ou en obsolescence. 

L’allongement de la durée d’usage fait partie de cette notion d’économie circulaire. Spare-place s’inscrit à cette démarche en donnant une seconde vie aux pièces industrielles. Sa mission est de garantir la disponibilité, la fiabilité et l’accessibilité de ces produits, permettant ainsi aux industriels de réaliser un gain pécunier tout en renforçant leurs engagements écologiques.

Pour conclure, l’économie circulaire souhaite atteindre un nouveau modèle économique. Une meilleure consommation des ressources et une meilleure gestion de nos déchets conduirait à générer plus de croissance tout en réduisant l’impact sur notre environnement.

Chaque entreprise se doit de fédérer et de s’impliquer dans cette démarche d’économie circulaire pour les prochaines générations et le futur de notre planète.