Une industrie « Low carbone », une migration vers un modèle vert.

Image illustrant le Low Carbone

Une planète qui braie et des espèces en voie d’extinction annoncent vertement que nous prenons le chemin de la démolition.

Aujourd’hui, le monde traverse une période historique et l’humain n’a plus droit au moment de doutes ou de polémiques. Une révolution climatique est en marche et fait appel à toutes les parties prenantes pour s’impliquer dans ce mouvement salvateur.

Les importantes quantités de gaz à effet de serre , particulièrement le carbone, émises par les activités industrielles (agriculture, BTP, transport etc ) contribuent fortement à la concentration de ces gaz dans l’atmosphère, menant ainsi une crise climatique. Les conséquences de cette dernière sont dirimantes et se murent dans différents aspects. ( la santé, la biodiversité, la fertilité des sols, les phénomènes climatiques extrêmes, etc.. )

Un changement climatique qui impactera radicalement les comportements des individus et qui imposera une adaptation durant les années qui viennent, à l’échelle globale comme à l’échelle locale

Pour faire face à ce spectre fatal, le « paquet climat » a annoncé un ensemble de textes législatifs qui ont pour mission de transformer en profondeur notre modèle économique en se fixant un objectif clair : La neutralité en carbone, si nécessaire aujourd’hui et tellement décisif pour l’avenir.

Les années qui nous restent, demeurent aujourd’hui énumérables, ce qui incite de plus en plus à agir pour cette transition écologique.

En respectant les mesures mises en place, il nous faudra dix ans, pour que les émissions de l’UE chutent de 55 % par rapport à 1990, et trente ans pour que notre continent devienne neutre en carbone.

Dans cet article, nous allons traiter le sujet de la décarbonisation en s’appuyant sur les axes suivants : 

1 – Qu’est ce qu’on veut dire par l’empreinte carbone

2 – D’où émane l’urgence de migrer vers un modèle Low Carbone

3 – Décarbonisation : un levier de performance pour les entreprises

1. On parle d’empreint carbone, qu’est ce que ça veut dire réellement.

Selon le Global Footprint Network, l’empreinte carbone est la quantité de carbone émise par une activité, une personne, un groupe ou une organisation, de par sa consommation en énergie et en matières premières. Ces émissions de CO2 contribuent à l’effet de gaz à effet de serre, et intrinsèquement lié à la crise climatique.

La nature a mis en place un processus qui fait en sorte que les émissions de CO2 sont absorbées par ses propres éléments notamment les arbres, plantes etc..

Depuis l’ère industrielle, un déséquilibre fracassant s’est installé à cause de l’activité humaine qui libère des quantités colossales de CO2, dépassant les capacités d’absorption de la nature.

2. L’urgence de prendre la route vers un monde décarbonisé

Vers un monde qui assiste à ses propres funérailles, les émissions de gaz à effet de serre, particulièrement le CO2 (dioxyde de carbone) et le méthane ne font qu’aggraver la crise climatique. Un danger pour les humains principalement ainsi que toutes les autres espèces.

Selon le dernier rapport du GIEC, des chiffres révélateurs ont mis le point sur la situation pétrifiante actuelle de la planète ainsi que des prévisions qui s’avèrent être des certitudes, notamment : la température moyenne de la planète qui a augmenté de 1,1°C par rapport à l’ère préindustrielle, un réchauffement climatique qu’on estime s’accroître de 3,3°C à 5,7°C d’ici 2100 avec des effets dévastateurs dés 2025, une élévation du niveau de la mer pourrait atteindre un mètre d’ici 2100 et une concentration de méthane dans l’atmosphère qui s’est élevé de 156 % pour atteindre un taux catastrophique.

L’homme a été jugée le premier responsable de cette crise principalement par ses actions indifférentes.

Une sonnette alarmante se déclenche et si des mesures urgentes ne sont pas mises en place, les résultats seront aussi dévastateurs qu’irréversibles.

Pour remédier à cela, il s’avère urgent de limiter l’empreinte de carbone qu’elle soit émise par l’individu ou les entreprises.

3. Décarbonisation : un levier de performance pour les entreprises

 

Les opportunités peuvent émerger du changement si on arrive à maîtriser son instauration. Et ce nouveau modèle « Low Carbone » ne fait pas l’exception. Les entreprises peuvent aujourd’hui faire de cette décarbonisation un levier de performances en multipliant les choix stratégiques et en révolutionnant les modèles de consommations.

Une route vers des produits décarbonés :

Une démarche de décarbonisation exige de revoir les processus et la politique de conception et de distribution des produits. De ce fait, une nouvelle vague de produits écoconçus pénètre le marché.

En termes d’usage, les produits décarbonés sont durables et peuvent être réparables, réutilisés pour d’autres fins et servir de remplacement des pièces pour améliorer l’indice d’irréparabilité.

Et pour des fins de préconisation de ressources naturelles, les produits écoresponsables peuvent être conçus à partir des matériaux alternatifs tout en gardant les mêmes caractéristiques que d’autres produits plus avides en ressources carbones.

Cette démarche constitue une opportunité de différenciation qui peut apporter un réel avantage concurrentiel aux entreprises.

Une autre manière de collaborer :

Les échanges entre les fournisseurs et les clients participent fortement à l’émission des Gaz à effet de serre (GES). De ce fait, une optimisation de la chaîne de valeur de la production et la mise en place de politique d’achat aura nettement un impact positif en termes de réduction de l’empreinte carbone.

Il est également envisageable d’opter, en ce qui concerne les matières premières, pour un approvisionnement local, des collaborations avec des fournisseurs en proximité et un choix de production au plus proche de son lieu d’usage.

Passer du produit aux services pour décarboner :

D’un produit à un service, une idée qui peut paraitre farfelus dans l’image mais tellement profitable à l’entreprise et son environnement. En effet, cette démarche doit tout d’abord s’initier par une réflexion profonde sur l’utilisation de ce produit. La décarbonatation s’invite à ce processus et se positionne au niveau de la consommation de ressources visant à satisfaire l’usage du client en réduisant la quantité de produits nécessaires à cet usage.

 
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