Une industrie régénératrice, c’est possible !

L’industrie traverse un moment charnière de son histoire.  Avec les mutations numériques et écologiques qui changent profondément nos modes de production, une prise en main urgente s’impose!

agir rapidement pour sauver la planète

Devant les craintes de l’épuisement des réserves, la sonnette d’alarme se déclenche et les appels se multiplient en faveur d’un nouveau modèle économique. Certaines entreprises s’engagent à préserver les précieuses ressources naturelles, et trouvent des moyens innovants pour réutiliser produits et composants.

Dans ce contexte, le Gouvernement investit massivement dans l’accompagnement du secteur industriel afin de lui faire intégrer les enjeux de la préservation de l’environnement et de la biodiversité.

L’objectif est de construire une économie plus solide et moins carbonée.

Pour répondre à ce double objectif, l’économie circulaire  demeure la réponse convenable.

La réussite de cette quête vers une industrie régénératrice suscite de nouvelles questions auxquelles nous allons répondre : Un système industriel peut-il être « régénérateur » ? Le réemploi est-il le messie de l’environnement ?

Le réemploi : le partage d’un patrimoine

Le réemploi et le recyclage ne sont pas de nouvelles tendances, ils sont pratiqués depuis la nuit des temps par toutes les populations du monde avec des degrés divers d’intervention.

Le réemploi permet d’économiser l’énergie nécessaire à la fabrication d’un objet neuf ou au recyclage d’un objet. En l’appliquant aux composants et aux équipements, il permet de transformer de potentiels déchets en nouveaux matériaux.

Aujourdhui, des industriels réussissent à créer des produits basés 100% sur des matériaux recyclés, recyclables à l’infini. D’autres se fournissent des pièces détachées ou matériaux recyclés moins chers et fluctuants.

Le réemploi permet de réutiliser un matériel en lui offrant une nouvelle famille. Préserver ce matériel, c’est garder sa mémoire qui doit rester ancrée après son réemploi. En plus du côté économique et écologique, le matériel détient une valeur patrimoniale, une histoire commune.

Le réemploi des matériaux doit être distingué du recyclage car il induit une réutilisation sans modification de leur usage initial ou transformation de matière. Quant au recyclage, il devient de plus en plus dénoncé et rejeté car recycler revient à sous-cycler !
Cette pratique diminue la qualité des matériaux au fil du temps.

Face à une société qui renouvelle constamment son identité et  subit des mutations à grande vitesse, nous devons repenser à un nouveau modèle de consommation et production responsable. L’économie circulaire répond à cette problématique en adoptant un système de coopération entre les acteurs du territoire en question.

En France, plusieurs entreprises se basent déjà sur ce modèle pour produire de façon équitable.

Cependant, le réemploi souffre toujours des opinions préconçues qui considèrent les matériaux de seconde main des déchets alors que le nombre d’ équipements comme neufs envoyés à la décharge constitue un énorme gâchis.

Le réemploi, c’est préserver les richesses naturelles et offrir une seconde vie à des matériaux jugés  » inutiles « . C’est un moyen efficace de préserver l’environnement en limitant les déchets et les empreintes carbones.

Chaque fois qu’on jette un matériel, il y a deux conséquences dévastatrices sur la planète :

  • D’un côté, l’épuisement des matières ;
  • de l’autre, l’augmentation des quantités de déchets.

Le réemploi présente ainsi une double plus-value environnementale :

  • la préservation des ressources naturelles ;
  • la diminution du volume de déchets.

Le réemploi comme levier de transition vers l’économie circulaire

La crise sanitaire a mis sous les projecteurs la fragilité du tissu industriel français qui se base généralement sur un modèle linéaire dans lequel les déchets produits sont destinés à l’enfouissement ou à l’incinération.

Ce modèle génère du gaspillage et ce qu’on appelle des externalités négatives, d’où la nécessité d’opter pour un modèle alternatif; celui de l’économie circulaire !

Ce dernier génère des opportunités à tous les niveaux de la chaîne de valeur, tout en limitant la consommation irresponsable de matières premières et d’énergies non renouvelables, ainsi que l’émission de gaz à effet de serre et la génération de plus de déchets.

L’économie circulaire a pour objectif de limiter les déchets, non seulement lors de la production comme dans le Lean management, mais d’une manière systématique au cours des différents cycles de vie des produits et de leurs composants. Ce sont ces cycles de retour et de réemploi, ainsi que la conception des produits, qui différencient l’économie circulaire et le recyclage.

Ce modèle permet de moins dépendre des importations et des fluctuations de prix des matières premières. L’économie circulaire n’est plus un choix, c’est un sujet d’actualité qui nous invite à agir immédiatement et effectivement car nous n’avons plus le luxe du temps.

Pour consommer sans abîmer l’environnement, nous devons révolutionner le processus de la fabrication en nous intéressant à la production en amont et en aval.

Le réemploi contribue à l’économie circulaire en limitant le gaspillage des ressources par un allongement de la durée d’usage et de vie des produits et de leurs composants. Il intervient au niveau des 3 domaines d’actions de l’économie circulaire proposés par l’ADEME :

  • Offres et acteurs économiques : plusieurs acteurs économiques participent au réemploi. Les fabricants jouent un rôle clé dans la conception des produits; les distributeurs s’occupent de la mise sur le marché de produits réparables ou de produits d’occasion. Ces acteurs développent directement l’offre.
  • Demande et comportements des consommateurs : Les consommateurs se trouvent au cœur de cette activité par des comportements responsables, ils contribuent à limiter les impacts négatifs sur l’environnement en allongeant la durée de vie des produits.
  • Gestion des déchets : Durant le tri des déchets, certains objets peuvent être identifiés, testés, reconditionnés et réutilisés.

Il est donc indéniable que le réemploi soit un pilier de l’économie circulaire. Il permet d’allonger la durée d’usage d’un produit. Les équipements gagnent ainsi une seconde vie, sans passer par le statut de déchet ni nécessiter des étapes de recyclage complexes et coûteuses.

On constate également que l’augmentation de la quantité globale de déchets, la pénurie des matières premières et la volatilité du prix des ressources accélèrent la démarche du réemploi chez les professionnels.

Ecospare offre des choix de réemploi aux industriels

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