L’économie verte ou le modèle futuriste

économie verte

De nos jours, l’économie se voit tiraillée entre cœur et raison. Entre cet attachement à la croissance verte et écologique et la difficulté à élaborer des stratégies pour renforcer le pont liant l’économie à l’environnement. Au milieu de ce dilemme, une économie verte a rejailli des cendres d’une utopie d’autres fois. 

Selon l’ADEME, l’économie verte regroupe des activités classiques réalisées avec des procédés moins polluants, et les éco-activités, dont la finalité est la protection de l’environnement ou la gestion des ressources naturelles.

L’économie verte est un nouveau modèle économique qui vise la croissance soutenue du revenu et de l’emploi, tout en contribuant à la réduction des émissions de carbone et de la pollution. Ainsi, le passage à ce modèle vert paraît incontournable afin d’assurer le développement durable en considérant l’environnement comme un levier de la croissance économique et du bien être humain.

De par son caractère omniprésent, l’économie se positionne comme le maillon fort, capable d’assurer une transition écologique. On retrouve que le secteur économique nourrit les ambitions du consommateur, du producteur, de la puissance publique et de la finance.
L’économie est alors le chef d’orchestre qui doit s’aligner aux rythmes de l’écologie afin de mener des actions qui œuvrent en faveur de la préservation de la planète.


Dans cet article, nous allons traiter le sujet de différents angles en se penchant vers les axes suivants:

Comment la génération Z vit la crise écologique
– Quelle modélisation nous basculera vers une économie verte
– les solutions envisageables pour réussir une économie verte 



Une jeunesse indifférente ou inquiète ?

Dans un monde bouleversé par la crise climatique et les enjeux écologiques, les inquiétudes s’accentuent devant un avenir incertain et les jeunes se préoccupent plus de l’environnement que du chômage.  

Souvent critiquée, la jeunesse se montre pourtant plus dotée d’une conscience écologique. Cette tranche générationnelle fait de plus en plus appel à une économie plus responsable vis-à-vis de la planète. De telles valeurs, souvent qualifiées d’européennes, ne peuvent prospérer sans un appui économique. D’où les nombreux appels à un accord européen sur la question.

Aujourd’hui les jeunes sont prêts à agir, à devenir le changement qu’ils souhaitent voir dans le monde. Mais derrière cette bonne volonté se cache une réalité atroce: les jeunes se sentent parfois impuissants et dénoncent le manque d’implication de la part des gouvernements et des entreprises.
Sauver la planète est une responsabilité collective, reprendre le flambeau seuls n’est pas suffisant ! 

La jeunesse verte aspire à vivre dans un monde où les entreprises et les institutions agissent concrètement pour l’environnement.  Ils veulent voir du progrès, témoigner des évolutions positives dans les entreprises, et ne pas se sentir seuls dans ce combat.

Cependant, devant cette envie de créer un changement et leurs convictions écologiques se dresse un obstacle de budget, qui est parfois limité.

Une nouvelle façon d’entreprendre 

Au cœur de l’actualité, l’écologie fait couler beaucoup d’encre. Les enjeux environnementaux préoccupent la planète et les appels se multiplient en faveur d’un comportement responsable des entreprises. L’entrepreneuriat vert est donc venu à la rescousse ! 

Cette nouvelle tendance a pour mission de faire le pont entre le savoir théorique et l’outil productif. Elle favorise une transition vers une économie verte respectueuse de l’environnement et des écosystèmes.  D’un point de vue plus large, l’entrepreneuriat vert s’inscrit dans la sphère économique avec une ambition d’établir une prise de conscience généralisée des enjeux environnementaux qui menacent notre planète Terre.

Cette initiative prend en compte les objectifs du développement durable par le biais de l’économie verte. 

Selon la définition de l’UNEP, l’entrepreneuriat vert découle une amélioration du bien être humain et de l’équité sociale, en sus de la réduction des risques environnementaux.

L’entrepreneuriat vert constitue une nouvelle dynamique économique en pleine évolution. Ce messie avec sa vision futuriste apporte des solutions concrètes destinées à rétablir l’écosystème et limiter le gaspillage.   Les entrepreneurs verts sont désormais  des précurseurs convaincus de la nécessité de changer de modèle vers une économie verte et durable. 

Cependant, bien que l’entrepreneuriat vert soit en plein essor et que les jeunes entrepreneurs soient porteurs d’initiatives originales et intéressantes, celles-ci restent méconnues et elles ne bénéficient pas souvent d’un accompagnement. Il s’avère donc nécessaire de promouvoir et valoriser les projets verts et d’inciter les jeunes à adopter les principes de l’économie verte.

L’usine verte implique une rationalisation de la production

Bien que l’économie ne peut se détacher des usines, elle ne peut persister sans une activité écoresponsable. Dans cette optique, les champs d’action des usines doivent être en adéquation avec les principes de l’écologie. Cela concerne la gestion de ressources énergétiques et matérielles, la minimisation des déchets ainsi que leur réutilisation.

Dans ce sens, la rationalisation de la production fait appel à l’utilisation de technologies de pointe, comme les outils numériques se substituant aux supports papier. Un élément qui permet un gain d’efficacité et une réduction des déchets, à l’instar du papier.

Ainsi, la rationalisation de la production ne peut que s’inscrire dans une démarche d’amélioration continue.

Quelles solutions pour une économie plus verte ?

Toute politique de croissance se doit d’avoir comme partie intégrante la croissance verte. Non seulement elle assure une transition plus durable, mais, elle permet de libérer de nouveaux moteurs de croissance.

Pour concrétiser cela, une amélioration de productivité s’impose en incitant à une utilisation responsable des ressources naturelles et une réduction des déchets.
Une plus forte valeur est présentée par la libération des possibilités d’innovation et de création de valeur et l’allocation des ressources aux usages.


Il faut mettre le doigt sur le fait que les stratégies portant sur la croissance verte doivent être en cohérence avec les spécificités de chaque pays. Elles doivent porter une grande attention à la manière de gestion de tout arbitrage potentiel, d’exploiter aux mieux les synergies, notamment entre la croissance verte et la réduction de la pauvreté. A cet effet, il s’agit dans un autre sens de rendre accessible à la population des infrastructures plus efficientes, de s’attaquer aux problèmes de santé associés à la dégradation de l’environnement et d’introduire des technologies efficientes afin de réduire les coûts et accroître la productivité, tout en réduisant les pressions sur l’environnement.

Pour les stratégies de croissance verte, l’action de privilégier le PIB comme principale mesure du progrès économique, met de côté la contribution des actifs naturels à plusieurs domaines comme la richesse, la santé et le bien-être. Ces moyens de mesures doivent également prendre en considération la qualité et la composition de la croissance, ainsi que la façon dont cela affecte la richesse et le bien-être des populations.

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